sexta-feira, 26 de maio de 2017

# 745

























Il but un gorgée du cognac que son fils avait posé devant lui, se tu a nouveau. Dans le silence, Jed perçut les sifflements du vent, de plus en plus violents. Il jeta un coup d’oeil para la fenêtre : les flocons de neige tourbillonnaient, três denses, ça devenait une vraie tempête.
«J’ai toujours voulu être architecte, je crois…, reprit son père. Quand j’étais petit je m’intéressait aux animaux, comme tous les enfants probablement, quando on me posait la question je répondais que je voulais devenir vétérinaire plus tard, mais au fond je crois que j’étais déjà attiré par l’architecture. À l’âge de dix ans, je me souviens que j’avais essayé de construire un nid pour les hirondelles qui passaient l‘été dans la remise. J’avais trouvé dans une encyclopédie des indications sur la manière dont les hirondelles construisent leurs nids, avec de la terre et de la salive, j’y avais passé des semaines… » Sa voix tremblait légèrement, il s’interrompit de nouveau, Jed le regarda avec inquietude ; il avala d’un trait une grande gorgée de cognac avant de poursuivre.
« Mais elles n’ont jamais voulu utiliser mon nid. Jamais. Elles ont même cesse de nicher dans la remise… » Le vieil homme se mit soudain à pleurer, les larmes coulaient le long de son visage et c’était affreux. «Papa…, dit Jed, complètement désemparé, papa… » Il semblait ne plus pouvoir s’arrêter de sangloter.
« Les hirondelles n’utilisent jamais les nids construits de main d’homme, dit Jed três vite, c’est impossible. Même, lorsqu’un homme a touché leur nid, eles l’abandonnent pour en construire un nouveau.
- Comment tu sais ça ?
- Je l’ai lu il y a quelques années dans un livre sur le comportement animal, je m’étais documenté pour un tableau. »
C’était faux, il n’avait rien lu de tel, mais son père paru instantanèment soulagé et se calma aussitôt. Et dire, songea Jed, qu’il portait ce poids sur le coeur depuis plus de soixant ans !...

ROSEBUD, ROSEBUD...

Arquivo do blogue